Apistogramma sp."Tiquié"

J'ai acquis 2 individus en janvier 2010 comme contaminants de chez Charly, acquis comme femelles elizabethae.

Il s'est bien vite avéré que ce n'étaient pas des Apistogramma elizaethae!

Au début, j'ai espéré avoir un couple, j'ai même eu à plusieurs reprises des pontes bien qu'il se soit évéré que j'avais deux femelles.

Donc standby jusqu'à ce que je reçoive un mâle apporté par Kevin (Bourdinite) en décembre 2010, mâle dont il a eu deux repros, mais perdu la femelle peu auparavant. Les poissons initialement venaient aussi de chez Charly, avaient été achetés par Oliv (modo sur CN) , puis refilés à Kevin.

Donc un fameux périple pour ce petit mâle.

Depuis lors, j'ai des repros très régulières. Je prélève de temspe n temps une petite dizaine de jeunes pour les faire pousser.

J'en ai ramené un "lot" à Oliv, justement, en juin, comme ça, la boucle est bouclée.

Je n'en sauve pas trop car c'est un poisson assez confidentiel, peu tape à l'oeil, qui n'intéresse pas grand monde.

Voici quelques informations complémentaires sur l'espèce





scans issus de ce livre-ci




un lien vers quelques infos sur cette espèce

http://www.thekrib.com/Apisto/A-balzfleck.html

et une traduction appoximative

Apistogramma sp. « Tiquié » (pas besoin de « 1 » comme dans le livre de Römer, il n’y a pas de « 2 » etc…) est une espèce non décrite découverte par Uwe Römer dans le Rio Tiquié, un affluent du Rio Uaupés moyen, dans le nord du Bresil.
On trouve une photo d’un mâle et d’une femelle à la page 25 de: Römer, 1995, Uaupes, Aqua Geographia, v.11, 1/95:6-27.Les nageoires y sont un peu en lambeaux…
Il appartient à un groupe d'apistos minuscules appelé par l’auteur de l’article le groupe « Balzfleck ».

Le groupe « Balzfleck » a beaucoup de caractéristiques inhabituelles. Ils s’agit d’un groupe d'espèce avancées (avec un nombre réduit de pores céphaliques), mais exhibant des caractéristiques physiques primitives (dorsale basse , caudale arrondie et un dimorphisme sexuel très peu affiché). Ce sont toutes des espèces minuscules (moins de 4.5 cm) avec un mâle plus petit que la femelle. Ils ont des corps modérément allongés et légèrement fusiforme, la plupart du temps, peu de pigmentation sur les rayons antérieurs de la dorsale, ils ont habituellement un spot latéral assez large et ont plutôt tendance à être monogames.
Les membres du groupe qui ont été reproduits en aquarium montrent un comportement de reproduction pour le moins inhabituel. Les mâles recherchent activement des femelles avec lesquelles frayer. Le mâle démarre alors la cour devant la femelle choisie en vibrant et en montrant une tache latérale intensifiée. Il attire alors la femelle vers la grotte qu’il a choisie pour se reproduire. Ceci est fondamentalement l’opposé du comportement des autres apistos.

Voici quelques espèces du groupe « Balzfleck »

A. sp. Balzfleck (Courting-spot) - Rio Uraricuera (upper Rio Branco), Brazil.
A. sp. Felsen (Rock) - Rio Negro? Possibly a pertensis-group fish belonging to
the iniridae-complex.
A. sp. Minima - upper Rio Negro/Orinoco area?
A. sp. Orangesaum (Orange-rim) - Upper Rio Orinoco, Colombia/Venezuela? Probably
a geographic color variant of A. sp. Minima.
A. sp. Pimental - Rio Pimental (Wherever that is - Even Marco couldn't help me!)
Possibly the same as A. sp. Balzfleck.
A. sp. Tiquié - Rio Tiquié, Brazil.
A. sp. WeiBsaum (White-rim) - upper Rio Negro/Orinoco area? Probably another
color variant of A. sp. Minima.

Ces espèces sont rarement importées, et si c’est le cas, c’est en prises connexe.




Une des caractéristiques comportementales intéressantes de ces espèces est que les mâles prennent l’initiative de la reproduction. Ils essaient d’attirer les femelles (qui sont légèrement pus grande que les mâles) vers la caverne choisie en dansant et en exhibant la tache latérale, comportement opposé aux autres apistos où c’est la femelle qui choisit sa caverne et y attire le mâle.
A. sp. Balzfleck et Pimental se reproduisent dans des conditions d’eau blanche (pH 6.0 et dH bas). Les autres sont de vraies espèces d’eaux noires qui requièrent un pH entre 4.0 et 5.5 et pas de duretés.
Si elles en ont la possibilité, les femelles recouvrent entièrement l’entrée de leur grotte après la ponte et l’ouvrent uniquement quand le alevins sont au stade de la nage libre.
Si elle n’ont pas cette possibilité d’obstruction, la plupart du temps, la ponte échoue.



photos en février 2010

leur bac



les deux individus



et deux photos en gros plan du plus entreprenant...





d'autres photos de février 2010















fin décembre 2010, on reconnaît bien le mâle au bleu dans les impaires.









fin février 2011







mai 2011







et une video d'hier!

Merci Gabriel,