Article parut dans l'Aquarium à la maison n°95 (version originale)
L'Afrique de l'Ouest, dans l'ouest.
L'Afrique, ses poissons colorés, mais surtout la diversité de leurs comportements, m'ont toujours fasciné, aussi du Malawi à l'est, aux rivières de l'Ouest, je reste un inconditionnel de ce continent !
L'aquarium, est logé dans un locarium (fishroom en anglais), mon premier, tout les aquariophiles qui deviennent accrocs rêvent un jour ou l'autre de posséder ce genre de lieu.
Lieu ou tout serait plus simple, les changements d'eau sont automatiser ou presque, mettre de l'eau par terre n'est pas un drame familial, où élever de la nourritures vivante ne ferait pas de nous des êtres répugnants, vers, moucherons, artémia, endroit sanctuarisé pour l'observation de la vie de nos chers protégés.
Des heures durant, faire des photos, bref, le paradis !
Après de maints expériences depuis plus de 25 ans, je l'ai enfin, mon locarium, cette expérience débute à proprement parler en 1985, c'est à cette date que je me lance réellement dans l'aquariophilie, avec un bac de 54 litre (un mois) qui remplace la bassine en plastique verte installé dans une rocaille dans mon salon (heyyyy oui !), vite trop petit, il passera à 120 litres, puis grandira encore, 240 en cichlidés du Malawi puis 325 litres, toujours de ce lac.
Le 240 n'ayant pas été revendu c'est l'escalade, je me retrouve vite avec une petite dizaine de bacs dans le salon.
Quelque temps après, avec les rencontres qui se multiplie dans ma ville, la création d'un club aquariophile s'impose d'elle même, de nombreuses actions seront mené avec ce club, expositions, ateliers de découvertes dans les quartiers, réalisation d'un aquarium avec de jeunes détenus dans la maison d'arrêt de Rochefort sur mer, puis plus tard, responsable d'un rayon animalerie je commence à développer mes thèses sur les aquariums ''biotope'' auprès du grand public.
À l'aire du numérique, avec des potes je trouve là un outil pour diffuser les idées qui me sont chères les bienfaits de la maintenance en bac dit ''biotope'', création d'un forum.
Passage par des bac plus ou moins imposants, 500, 600, 720, et le plus gros 1700 litres, je suis depuis revenus à des cuves plus ''raisonnable'', puisque dans le locarium, le plus gros bac est un 540 litres, mais les projets surtout un ont encore quelques accents de folie (à voir à la fin de l'article dans ''les projets'').
Mais revenons au locarium et au bac qui nous intéresse aujourd'hui, c'est une cave nue qui a été pensée pour l'occasion et aménagée pour être quasi autonome.
Il a donc été mis en place un système de récupération d'eau de pluie, directement relié aux gouttières du bâtiment, seulement épuré des gros déchets comme les feuilles, les mousses, et autre polluants naturels grâce à un gros filtre (maison) sur mousse bleue.
Chaque bac et alimenté individuellement, l'évacuation automatique, au tout à l'égout, par perçages des cuves (20 pour l'instant), via une pompe de relevage centralisé.
Le système est complété par un osmoseur, quand pénurie de pluie il y a.
Un système de distribution d'air, se charge des filtres à exhausteurs, complété par des pompes de brassages quand cela est nécessaire.
La lumière est entièrement piloté par deux programmateurs classique, douze heures par jour, et relié à des tubes fluorescents de 36 watts.
Pas de chauffage dans les aquariums, juste un convecteur (radiant) de 1000 watts qui assure une température minimum de 21-22°, simulant ainsi avec l'élévation estival les conditions thermiques de cette région du monde qu'est l'Afrique du centre-ouest.
L'aquarium.
Le bac qui nous intéresse ici est un 195 litres, soit 130x50x30 de haut ce qui pour ce genre de poissons équivaut à un aquarium de plus de 300 litres classique, la surface étant plus importante que son volume.
Il est filtré par un filtre à exhausteur, comme nous l'avons vu, brassé par une pompe dédié et éclairé par un tube de 36 watts d'une longueur d'onde de 6500° kelvin, provenant d'un magasin de bricolage.
Le ''biotope''.
Africain bien-sur, est constitué, principalement de bois de chêne, Branches, brindilles, feuilles, à laquelle, j'ai aussi rajouté quelques feuille de magnolia.
Des pierre plates, d'origine bretonne, et des galets, décors quelques espaces, calant aussi certaines branches.
Pour le substrat, une entorse à mes habitudes de déco naturelles m'ont fait utilisé un sol synthétique, (je ne le ferais plus c'est promis) le caviar, micro-billes de résine non calibré, imitant un sable ocre clair.
Accueillant des poissons dit rhéophile (poissons vivant dans les courants) une pompe de brassage à hélice 3000 l/h, complétera ce ''biotope''.
Les plantations.
Je n'utilise que peu d'espèces de plantes (comme dans la nature, ou l'on peu rencontrer quelque fois des zones très planté, mais rarement de plus d'une, deux ou trois espèces) principalement deux espèces des Anubias barteri, Bolbitis heudeloti, il y a aussi un Crinum et la mousse de java (incontournable)pour les alevins.
Ce sont des plantes ''faciles'' qui n'ont pas vraiment de grandes exigences.
Aucun sol spécifique n'est utilisé, ni CO2, ni engrais, sauf anecdotiquement un complément en fer.
Les plantations, on avant tout un rôle de délimitation des territoires (repère visuel) et d'abris pour poissons stressé.
La population.
Ce bac à été mis en eau il y a maintenant prés d'un an, avec pour pierre angulaire un couple de Pelvicachromis roloffi (Thys van den Audenaerde, 1968) , un poisson de l'ouest africain, de la zone Liberia, Guinée, Sierra Leone.
C'est un poisson calme, timide et discret, qu'il faut apprendre lentement à observer, à ''apprivoiser'', pour qu'il se montrent sous leurs meilleurs jours, se laissant alors photographier.
Il est très coloré, surtout comme beaucoup d'autres Pelvicachromis, au moment des parades amoureuses.
Il ne mange pas les plantes, ne détruit pas le décor, et n'attaque pas les autres poissons, même les alevins de guppies sont ignoré.
J'ai assisté a plusieurs parades sans qu'il ne se soit finalisé une reproduction, il faut trouver le petit plus qui fera la différence, c'est aussi ça l'aquariophilie, j'attends avec impatience ce moment.
Provenant très vraisemblablement du bassin du fleuve Congo, sont aussi présent des poissons peu courant, l'autre espèce phare de l'aquarium, le plus petit représentant d'une famille assez connue, les Steatocranus, celui la répond au doux nom de Steatocranus sp ''Dwarf'', que j'espère bien reproduire d'ici peu.
Heureusement minuscule, 5-6 cm pour le mâle, plus petit pour la femelle, car il a un caractère irascible, mais vraiment clownesque et attendrissant.
Il creuse de petites cavités sous les pierres ou adopte une caverne existante (noix de coco, tuyau de PVC) d'où il surveille son territoire, opérant quelques sorties pour éloigner les importuns et se restaurer.
N'étant pas un bon nageur comme tout les rhéophile, la présence d'une pompe de brassage (à hélice) est à mon avis impérative.
Pour une maintenance en communautaire, seul les grand bacs (+de 150 litres), garantiront la pérennité de tout les occupants.
Des guppies ont été introduit aussi, mais pas n'importe quels guppies, Poecilia ''maképé missoké'' ils sont sauvage et viennent du Cameroun, du marché de Douala, ou ils vivent quasiment dans les égouts, avec des paramètres dépassant l'entendement.
Comme tout les guppies ils se reproduisent facilement, ceux-ci ne mangent pas leur progéniture et sont de très joli poissons, créant l'animation et rassurant les autres poissons .
Pour terminer, une espèce de crevettes, rhéophile également, Atya scabra, originaire du Cameroun, une fascinantes créatures des cascades, ces crevettes filtreuses sont doté de pattes pointues très puissantes pour gravir les rochets dans les rapides, et filtrer l'eau grâce à leurs éventails plumeux.
Assez grosses, pouvant atteindre 12 cm, elles sont pacifique, mais se défendent très bien contre les autres animaux de l'aquarium.
Elles sont d'excellents auxiliaires, filtrant l'eau, se nourrissant de certains déchets dans les parties inaccessible du décor.
Elle débarrassent aussi le bac du mulm accumulé au fond du bac (mulm, genre de vase qui s'accumule).
De nombreux escargots peuple ce bac, Planorbes, Mélanoides, et me sont aussi très cher.
Voilà pour ce qui est de la population, seul jusqu'à maintenant les Poecilia se sont reproduit, malgré une reproduction soupçonné des Steatocranus, sans suite, enfin sans alevins visible.
On peut sans problème, bien au contraire, réaliser ce type de bac qui sort je vous le concède des sentier battus, mais qui par sa population maitrisé et réaliste, permet des observation je le pense proche de la réalité des milieux d'origines.
Partie technique:
Aquarium 130x50x30
Filtre sur exhausteur, garni d'un mélange maison de pouzzolane concassée de mousse bleue émietté + pompe de brassage 3000 l/h.
Chauffage extérieure (pièce chauffé)
Éclairage 1x36 watts, 6500° kelvin.
Paramètres: conductivité 80 à 140 µS, ph 6,5-7, eau douce, légèrement acide.
Changement d'eau, principalement quand il pleut ou eau osmosée.
Sol: Caviar (sable artificiel)
Plantes: Anubias barteri, Bolbitis heudeloti, Crinum calamistratum, mousse de java.
En ce qui me concerne j'aime mieux le version papier, mise en page, accès sans l'ordinateur, intérêt pour le papier, donc si comme moi vous préféré, Aquarium à La Maison
Pour la suite, malheureusement j'ai perdu les Pelvica, est le mâle Steato à tué la femelle, les crevettes elles vont bien.
Amicalement,
Calendrier
Sujet: Afrique de l'Ouest (de l'article parrut dans ALM N°95) 
Jeu 14 Nov - 8:57
